Une délégation composée de 6 riverains (rue Boëteau, rue Bosquet, rue des Victimes du Nazisme), accompagnée de la présidente du Conseil de Quartier a rencontré M. Lopes, adjoint à l'urbanisme.
L'entrevue qui a duré 1 heure 30, a été courtoise entre des riverains prêts à défendre leur point de vue et l'adjoint prêt à défendre sa démarche.
L'entretien a souvent tourné autour de points techniques, mais ce qu'il faut retenir :
1- L'espace boisé protégé sera déclassifié, mais une bande boisée sera préservée : 20 mètres côté ouest (côté rue du Bosquet) et 15 mètres côté nord (côté rue Boëteau), donc bien loin des 25 mètres annoncé par le maire le 9 septembre. Rien ne sera protégé, par contre, côté rue des Victimes du nazisme.
Le dessin ci-dessous respecte les 2 bandes et montre en jaune la zone constructible : on voit nettement le massacre d'arbres qu'elle risque d'engendrer.
Le dessin ci-dessous respecte les 2 bandes et montre en jaune la zone constructible : on voit nettement le massacre d'arbres qu'elle risque d'engendrer.
À noter donc l'inexactitude commise par le maire, mais aussi la grosse différence avec les documents du PLUi soumis à l'enquête publique sur laquelle les citoyens ont été invités à s'exprimer.
2 - La hauteur des bâtiments autorisés, si bâtiments il y a, sera de 16 mètres, soit le rez-de-chaussée, 3 étages et des appartements en attique pour le 3e étage, soit un étage de plus.
Donc le même style d'immeubles que la 1ère tranche dont la photo est reproduite ci-dessous. La 1ère tranche comportait 47 logements. Il faudrait donc imaginer deux immeubles de ce type pour réaliser ce que prévoit le PLUi (90 logements).
Donc le même style d'immeubles que la 1ère tranche dont la photo est reproduite ci-dessous. La 1ère tranche comportait 47 logements. Il faudrait donc imaginer deux immeubles de ce type pour réaliser ce que prévoit le PLUi (90 logements).
3 - La ville ne préemptera pas car elle estime que notre quartier est bien doté en parcs (Banjan et Verdigné). L'adjoint a insisté sur la démarche de la municipalité : ne plus s'agrandir sur les terres agricoles, mais au contraire densifier l'espace urbain actuel.
Les riverains ont réaffirmé leur opposition totale à la déclassification du parc. M. Lopes a conseillé de déposer nos avis à l'enquête d'utilité publique, nous a fait part qu'il en reparlerait au Maire et a conclu par cette phrase sybilline "Rien n'est figé !"
Précision : Le PLUC devrait être adopté fin 2019 ou début 2020. Donc, pour faire constater et vivre que "rien n'est figé ni définitif", il faut dès maintenant se mobiliser pour convaincre la Mairie de l'inanité de son projet. Réunion le mardi 1er octobre (lendemain de la fin de l'enquête publique) ,20H30, salle Georges MOUSTAKI, 211 rue des Maillets.
RépondreSupprimerN'oubliez pas de répondre à l'enquête publique : urbanisme.enquetepublique@lemans.fr
Appuyons nous sur "l'extrait d'évaluation environnementale" le projet est en total contradiction avec les recommandations :
RépondreSupprimerPage 6 :
zone argileuse et risques d'inondation : le parc est sauf erreur dans ce schéma !
C'est inscrit noir sur blanc donc totalement contradictoire
Page 8 : modification de l'occupation des sols pour ne pas impacter l'absorption de CO2 ?
Page 9 : l'ensemble de la synthèse et enjeux est à exploiter car très explicites : inondations, linéaires bocagers etc...
Page 11 : idem ne pas prendre de décisions entraînant une baisse du captage du CO2 = les arbres
et la fin page 12 : maintien des espaces remarquables ?